PAUL-MARTIN, Joseph Paul-Martin dit

Intérieur d’un couvent en ruine


PAUL-MARTIN, Joseph Paul-Martin dit (1799 – après 1861)
Intérieur d’un couvent en ruine
Aquarelle rehaussée de gomme arabique
27,5 x 22,5 cm
Signée en bas à gauche
Exposition: possiblement sous le N°86 du Salon de Toulouse de 1861 avec le titre Intérieur d’un couvent en ruine, scène de contrebandiers


Cet artiste originaire de Marseille ne doit pas être confondu avec l’aquarelliste paysagiste Paul Martin (1830-1903), lui aussi provençal, ni avec le peintre bavarois Paul Martin (1821 -1901), élève de Charles Gleyre et qui se spécialisa dans les sujets d’histoire, d’autant que sa fin carrière correspond aux débuts de celles de ses deux homonymes.
Sans qu’il lui soit connu de maître, Paul Martin se spécialisa dans les sujets néo-gothiques, avec des intérieurs d’église (en particulier de Marseille et de Provence), des ruines de châteaux ou des scènes de genre moyenâgeuses, stylistiquement proches d’un artiste comme Charles-Caius Renoux.

Il exposa ainsi un tableau (Eglise du village de Champagne, d’après nature) au Salon de 1827 (il est alors domicilié 114 rue du Faubourg Saint-Martin à Paris), trois oeuvres à celui de 1833, quatre aquarelles au Salon de 1839, où il est domicilié 18 rue de Ponthieu à Paris, et Intérieur de l’église saint Jean à Aix au Salon de 1846. Encore trois tableaux sont présentés au Salon de 1848.

On lui connaît également une vue de l’intérieur de l’église de Poissy, acquise par la duchesse d’Angoulême et un intérieur de l’église Saint-Maclou de Pontoise (huile sur bois, 55 x 45 cm), acquise par la duchesse de Berry (cette oeuvre fut revendue en 1865). Cette dernière possédait également de lui Chambre à coucher de Henri IV à La Roche-Guyon (tableau aussi revendu en 1865). Ces deux dernières oeuvres étaient exposées au palais Vendramin, la résidence vénitienne d’exil de la duchesse de Berry.

Il s’installa un temps à Saint-Germain-en-Laye (vues de sites locaux, de la vallée de la Seine, et même de la côte normande), puis dans le sud-ouest à Auch, avec plusieurs participations au salon de Toulouse, en particulier en 1861 avec 6 oeuvres exposées, dont vraisemblablement la nôtre.