Horace VERNET

Portrait du miniaturiste Joseph-Auguste Carrier


Horace VERNET (1789, Paris – 1863, Paris)
Portrait du miniaturiste Joseph-Auguste Carrier
Lavis de sépia
17 x 13 cm
Vers 1820
Provenance:
– Collection Alfred Beurdeley
– Sa vente les 30 novembre/1er/2 décembre 1920, Dessins, pastels, aquarelles modernes composant la collection de M. Beurdeley (9ème vente, 2ème partie). Galerie Georges Petit, 8, rue de Sèze, commissaires-priseurs Lair-Dubreuil et Baudoin, experts Brame et Schoeller
Numéro 406 du catalogue de la vente


Tout au long de sa vie Horace Vernet réalisa des portraits et caricatures, principalement de ses collègues artistes, qui souvent étaient d’ailleurs des amis.
Joseph-Auguste Carrier (1797, Paris – 1875, Paris) bénéficia très tôt du soutien du miniaturiste Sicardi, qui le présenta à Prudhon, dont il reçut des conseils. Mais il acquit sa véritable formation auprès de Gros et surtout du miniaturiste Daniel Saint.
Carrier commença à participer au Salon de Paris en 1824, et y obtint une médaille de 2ème classe en 1833, puis une de 1ère classe en 1837; présent à cet événement jusqu’en 1875 (cette dernière année à titre posthume), il y exposait essentiellement des portraits en miniatures, mais aussi quelques paysages à partir de 1843 et de plus en plus à la fin de sa carrière. Nommé peintre du duc de Bourbon (prince de Condé) en 1826, Carrier se maria tardivement en 1847.
De personnalité agréable, il était très ami avec des artistes comme Delacroix, Bonington, Eugène Lami, Robert Fleury, et probablement Horace Vernet. Joseph-Désiré Court réalisa son portrait à l’huile en 1835, tableau aujourd’hui conservé à Versailles.

Alfred Beurdeley (1849-1919) fut un des grands collectionneurs de la fin du XIXème et du début du XXème siècle. Fils d’antiquaire, marchand lui-même et également fabriquant de meubles, il constitua un ensemble, surtout à partir de 1890, de près de 30 000 estampes, de tableaux, et d’environ 1 300 dessins. Ces derniers étaient tous encadrés, à l’image de notre oeuvre, qui a conservé son passe-partout de l’époque. Plusieurs ventes eurent lieu, de son vivant, mais surtout après sa mort, en 1920 et 1921.